Le toulousain a su garder la tête froide jusqu’au terme de son parcours de saut d »obstacles. Rien d’ailleurs ne semblait pouvoir le perturber. Dernier à s’élancer sur la grande piste au pied du château, il disposait d’une faible avance sur ses poursuivants. Une seule barre au sol et il dégringolait de la 1ère à la 9ème place. Mais sa détermination est infaillible. Il n’a jamais quitté le fauteuil de leader et à l’issue d’un parcours parfait, il s’est imposé naturellement. Sa jument Birmane n’en est pas à ses débuts puisqu’elle fut sacrée championne de sa génération à 5 et 6 ans. « J’ai énormément d’estime pour elle » avoue Thomas. « Cela fait deux ans qu’on a un peu chaud avec elle car depuis deux printemps, on essaie d’obtenir des transferts d’embryons. Elle fait très peu de chaleurs. L’an dernier, nous l’avons arrêtée en novembre jusqu’à fin mai de cette année. Elle n’a malheureusement fait que deux chaleurs. Nous avons décidé de la remettre au travail pour qu’elle rattrape le temps perdu et se qualifie. Il ne lui manquait que le niveau deux étoiles après le une étoile fin juin à Pompadour. Si elle récupère bien d’ici, elle ira dans quinze jours en Irlande courir le CCI2* pour continuer à progresser et je l’espère l’emmener au Mondial du Lion. » Si certains ont trouvé le cross un peu difficile, Thomas Carlile, lui, estime que l’épreuve était un excellent tremplin pour un cheval visant le niveau supérieur. « Je pense qu’au contraire, ce sont les autres épreuves au niveau national qui sont en dessous des normes techniques exigées, j’ai remarqué que nous avions parfois cette saison des parcours au rabais.« 

Derrière lui, François Pons (FRA) sur Bolero Menjoulet et Ugo Provasi (FRA) avec Shadd’Oc profitent du faux pas d’Axel Coutte (FRA) et Victor Goncalves (FRA) pour monter sur le podium.

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